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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 12:34

C’est avec Jul Erades que débute la soirée. Seul, simple et spontané, il interprète des ballades folk dépouillées et authentiques. Les titres « Until the end » et « Call me at 4 :04 » ont été particulièrement acclamés par le public.

Puis, c’est Yodelice qui prolonge le voyage et nous invite dans son univers qui rappelle les comédies burlesques américaines de Chaplin et Buster Keaton mais aussi l’esthétique sombre de Tim Burton. Vêtus de couleurs sombres et coiffés de chapeau noirs pour certains, Yodelice, Sébastien Grandcambe (violoncelle) et Xavier Caux (guitare) apparaissent comme des figures mélancoliques. Une larme dessinée sur la joue de Yodelice et sa maintenant célèbre guitare en forme de tête de mort complètent ce tableau. Mention spéciale néanmoins au batteur, Maxime Zampieri, qui portait une très « jolie » robe fleurie ! Rompant avec les codes esthétiques sombres, Zampieri annonce avec facétie, fantaisie et un soupçon d’autodérision un concert qui va se montrer plein d’énergie.

Ayant pu exceptionnellement assister aux balances du groupe, nous avions alors constaté une dynamique plus rock et un ton moins mélancolique que sur le CD « Tree of Life ». C’est lorsqu’ils interprètent « My Blood is Burning », « Wake Me Up » ou « Sunday with a Flu », que cette fougue est la plus sensible, appuyée par la complicité manifeste et la bonne humeur qui lient les différents membres du groupe. Pour autant, l’émotion est aussi très présente et la sensibilité toute en retenue de Yodelice affleure lors de l’interprétation de « Alone » ou « Insanity ». Se déguiser ne permet-il pas parfois de mieux se révéler?

Le violoncelle fait partie des éléments essentiels de cet univers singulier. Pas de basse comme chez Revolver. Le public est emporté par les magistraux solos à la guitare de ce musicien-magicien virtuose. Le groupe nous plonge ainsi dans un univers musical qui combine les genres pop, folk et rock comme pour mieux s’affranchir des modes actuelles et éphémères.

Yodelice a conclu ce voyage dans son monde imaginaire (n’est-il pas né à Spookland ?) en saluant avec insistance son public ainsi que L’Empreinte pour son accueil et pour cette salle qu’il a qualifiée à plusieurs reprises de « démente ».

Le chanteur au charisme certain s’est montré extrêmement disponible envers ses fans venus le féliciter et le remercier en fin de concert. Il a fait preuve devant eux de beaucoup de simplicité et d’humilité et s’est montré très facile d’accès (sauf pour l’interview que la maison de disques nous a refusée au dernier moment! Grrr).

 

Par : Margot Lusson, Aurélie Tran, Emma Head, Mélanie Bottin et Marie Ranieri

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