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Edito

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 16:46

C’est Charles-Baptiste, un jeune chanteur originaire de Pau, qui ouvre la soirée avec ses mélodies qu’il accompagne seul à la guitare.
Facétieux avec le public, le chanteur au ton décalé semble ravir les spectateurs présents avec ses chansons humoristiques comme « Je ne quitterai pas ma femme pour toi » ou encore « En route pour l’Oscar ».
Ces chansons amusantes évoquent souvent des histoires quelque peu banales, mais la présence de l’artiste et le ton décalé leur confèrent un côté bien plus original. « C’était Charles-Baptiste et c’est mon prénom ! ». Cette originalité fantasque est aussi ce qui caractérise l’artiste principale de la soirée, Luce.
L’étonnante lauréate de la Nouvelle Star 2010 a enfin entamé sa tournée nationale, et a donné un show le 16 octobre dernier à L’Empreinte. Les fans de la première heure ont répondu présent ; l’excentricité est leur mot d’ordre : perruque rouge, vêtements aux couleurs bariolées… Autant d’accessoires qui caractérisent si bien la jeune Luce.
Luce entre sur scène en dansant, vêtue d’une robe verte à fleurs qui contraste avec son collant et ses bottes rose bonbon. Cela annonce la couleur du concert : coloré et drôle ! Luce évolue dans un univers rétro-fantaisiste: lampadaires, abat-jours mais aussi un fauteuil gonflable d’un orange aussi pimpant que la chevelure de Luce… Des
nuages à l’arrière-plan nous transportent directement dans son atmosphère teintée de rêves d’amour et d’humour. Mais la lumière tamisée, obscurcissant les nuages et l’espace coloré, nous transporte dans des thèmes plus graves, comme dans "La maladie d'Alzheimer" et "Happée coulée" mais toujours saupoudrés d’une pointe d’humour.
Entre deux chansons, Luce prend le temps de nous expliquer comment faire une compote de pomme, c’est « L’interlude Compote » dit-elle.
Cet interlude lui permet d’ailleurs de présenter chacun de ses musiciens (les deux guitaristes, le pianiste et le batteur). Luce viendra même faire goûter la compote fraichement prête à l’un des (heureux !) spectateurs.
La demoiselle est proche de son public, elle interagit avec lui à plusieurs reprises : avant d’interpréter la chanson « Elise », Luce nomme l’un des spectateurs Elise ; durant la chanson « Western Spaghetti », elle lance un chapeau de cowboy à l’un des spectateurs et vient même danser avec lui dans la salle ; pour la chanson « J’aime la pluie », Luce revêt un k-way et descend de nouveau dans la salle en aspergeant le public avec un vaporisateur d’eau.
Luce mérite sa place parmi les grands de la variété française, de part sa créativité, son énergie sur scène et son talent certain ! On sort du concert le sourire aux lèvres, après avoir fait plaisir à nos oreilles, avoir ri et, étant ravi du moment passé en la charmante compagnie de Luce.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 08:52

BADEN BADEN

Les chemises boutonnées jusqu’au col et bien rentrées dans le pantalon, le look un peu intello bohème, les quatre musiciens de « Baden Baden » annoncent le ton de leur musique, très néo-british. Influence rock anglo-saxon oblige, c’est dans des textes en Anglais que le groupe s’exprime principalement.

 

Et pourtant ils rappellent pendant le concert que « le français, c’est important». Ils ont ainsi joué pendant la soirée deux chansons « in French ». Leur musique est à leur image, propre et élégante. On ressent la nostalgie des mélodies et apprécie la poésie des textes.

 

On imagine facilement certaines de leurs chansons en fond sonore d’un Roméo et Juliette moderne. Tantôt très rythmées, parfois plus soft, les chansons ont ce quelques chose en commun, un écho du début à la fin. Un bon groupe qui devrait tout de même penser à éclater une guitare sur scène de temps en temps, histoire de se décoiffer.

 

par Mehdi Trabelsi

 

KAOLIN

À la suite de Baden Baden, nous arrive le groupe tant attendu : Kaolin. Un groupe composé de cinq membres dont un batteur, un bassiste et 3 guitaristes. Une composition différente de celle de la majeure partie des groupes actuels.

 

Avec leurs mélodies romantiques et baladeuses, et avec une pointe de rock, Kaolin nous emmène dans leur univers. Ils nous emportent petit à petit et nous transportent à travers leurs paysages, leurs images en nous faisant suivre leur regard.

 

Le public, bien que peu nombreux, était pourtant très présent. Avec une majorité d’adolescents et de jeunes adultes, l’ambiance était gaie et festive. Kaolin est un groupe qui témoigne de beaucoup de complicité et d’humour comme on a pu le constater lors d’un « petit problème technique » très vite réparé par l’équipe de l’Empreinte.

 

En guise de rappel, le public a pu apprécier une reprise des Black Eyed Peas et leur fameux « Partons vite. » Des textes qui parlent de nous, un rythme et une guitare qui ne sont pas de trop, la simplicité des accords et la délicatesse des arrangements sont les atouts majeurs de ce groupe.

 

par Emma Head

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 08:56

ss177bC’est « Alex et sa guitare » qui assurait le première partie ce soir. Ton décalé, caustique et parfois sarcastique, Alex qui pose en tenue d’Adam sur la pochette de son album, amuse et s’amuse. Il ne lui faut que quelques minutes pour conquérir un public avant tout venu pour Zaz et qui le découvre ce soir-là. Incisif et drôle, il s’en prend entr’autres à la Star Academy, ponctue ses intermèdes de remarques percutantes et conclut son tour de chant avec une parodie très réussie de « Je veux », le tube de Zaz qui va lui succéder sur scène. On a ouï dire que la version jouée sur scène a été édulcorée par rapport à celle envisagée au départ… Un artiste rafraîchissant et original !

 

ss178bMais la plus attendue de la soirée, c’était Zaz bien sûr qui jouait à guichet fermé! La scène de l'Empreinte s'était transformée: ambiance manouche et cosy. Des lustres illuminaient de manière tamisée les instrumentistes. Cela annonçait la couleur de la soirée! Accompagnée d'une contrebasse, d'une guitare, d'une batterie et d'un clavier, Zaz nous surprend avec sa voix rauque et son phrasé groovy. Profitant de l’engouement suscité par le film « La Môme » qui rendait hommage à Edith Piaf, Zaz s’impose en recréant cette ambiance piano bar et nous oublions presque que nous sommes dans une salle de concert. L'énergie et l'émotion qui tour à tour se dégagent de la scène rendent compte de l’alternance entre chansons douces voire mélancoliques et chansons plus dynamiques.

 

Entre plusieurs de ses chansons, Zaz en profite pour faire un clin d'oeil à sa première partie : Alex et sa guitare puisqu’elle reprend le signe "Métal" pour que le public pousse un gros cri rauque à chaque fois qu'elle fait ce signe. Pas rancunière, Zaz ? Mais outre ce côté presque agressif, la douceur et le calme de Zaz reprend toujours le dessus comme lors d'une chanson où elle invite un public enthousiaste à fermer les yeux afin de mieux s'imprégner dans son univers soul et jazzy. On hésite néanmoins à parler de réelle richesse et de diversité musicale tant l’ensemble nous a semblé répétitif à la longue.

 

Mais pour le public charmé, aucun atermoiement ! Zaz, c’est un voyage à travers le temps, et plus précisément aux années Piaf. En guise de rappel, deux dernières chansons plutôt douces qui auront fini de bercer un public émerveillé.

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 08:48

ss167bDevil Driver, groupe de metal originaire de Californie, était de passage dans notre charmante ville de Savigny-le-Temple pour pousser leurs hurlements, leurs riffs démoniaques ainsi que leurs furieux rythmes de double grosse-caisse.

Le concert a commencé à 19h30 avec comme premières parties 36 Crazyfirst, Guest et Breed 77.

Devil Driver à bien fait languir son public venu en masse pour l'applaudir. Nous connaissons bien évidement la légendaire réputation de ce groupe ayant organisé le plus grand Circle Pit de l'histoire au Downland Festival avec plus de 2000 personnes.

Cette réputation à été honorée par les spectateurs qui n'ont pas eu froid aux yeux lorsque le chanteur Dez Fafara en arrivant sur scène à déclaré " In California, people are very crazy and you ? Are you demons ? Ready for the Circle Pit ?! " (En Californie, les gens sont des dingues, et vous? Êtes-vous des démons? En avant pour le Circle Pit.)

 

Le concert débuta sur I Could Care Less, morceau phare du groupe. Nous avons eu la chance d'entendre des titres les plus connus comme Before The Hangman's Noose ou encore Hold Back the Day.

À la fois créatif et spectaculaire, Devil Driver mérite d'être félicité pour leur originalité ainsi que leur créativité donnant un nouveau visage au metal.

Beaucoup de personnes n’écoutant pas ce genre de musique pourraient imaginer qu’il ne s’agit que de bruit alors que chaque note est travaillée avec une précision d’horloger pour apporter un son bien particulier et spécifique à chaque morceau.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 12:34

C’est avec Jul Erades que débute la soirée. Seul, simple et spontané, il interprète des ballades folk dépouillées et authentiques. Les titres « Until the end » et « Call me at 4 :04 » ont été particulièrement acclamés par le public.

Puis, c’est Yodelice qui prolonge le voyage et nous invite dans son univers qui rappelle les comédies burlesques américaines de Chaplin et Buster Keaton mais aussi l’esthétique sombre de Tim Burton. Vêtus de couleurs sombres et coiffés de chapeau noirs pour certains, Yodelice, Sébastien Grandcambe (violoncelle) et Xavier Caux (guitare) apparaissent comme des figures mélancoliques. Une larme dessinée sur la joue de Yodelice et sa maintenant célèbre guitare en forme de tête de mort complètent ce tableau. Mention spéciale néanmoins au batteur, Maxime Zampieri, qui portait une très « jolie » robe fleurie ! Rompant avec les codes esthétiques sombres, Zampieri annonce avec facétie, fantaisie et un soupçon d’autodérision un concert qui va se montrer plein d’énergie.

Ayant pu exceptionnellement assister aux balances du groupe, nous avions alors constaté une dynamique plus rock et un ton moins mélancolique que sur le CD « Tree of Life ». C’est lorsqu’ils interprètent « My Blood is Burning », « Wake Me Up » ou « Sunday with a Flu », que cette fougue est la plus sensible, appuyée par la complicité manifeste et la bonne humeur qui lient les différents membres du groupe. Pour autant, l’émotion est aussi très présente et la sensibilité toute en retenue de Yodelice affleure lors de l’interprétation de « Alone » ou « Insanity ». Se déguiser ne permet-il pas parfois de mieux se révéler?

Le violoncelle fait partie des éléments essentiels de cet univers singulier. Pas de basse comme chez Revolver. Le public est emporté par les magistraux solos à la guitare de ce musicien-magicien virtuose. Le groupe nous plonge ainsi dans un univers musical qui combine les genres pop, folk et rock comme pour mieux s’affranchir des modes actuelles et éphémères.

Yodelice a conclu ce voyage dans son monde imaginaire (n’est-il pas né à Spookland ?) en saluant avec insistance son public ainsi que L’Empreinte pour son accueil et pour cette salle qu’il a qualifiée à plusieurs reprises de « démente ».

Le chanteur au charisme certain s’est montré extrêmement disponible envers ses fans venus le féliciter et le remercier en fin de concert. Il a fait preuve devant eux de beaucoup de simplicité et d’humilité et s’est montré très facile d’accès (sauf pour l’interview que la maison de disques nous a refusée au dernier moment! Grrr).

 

Par : Margot Lusson, Aurélie Tran, Emma Head, Mélanie Bottin et Marie Ranieri

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:01

Photo : Charlène Moulin-Passebosc
La soirée débute avec le groupe Miliana composé de son guitariste et de sa chanteuse Emilie. Musique d’influence Rock Folk, il s’en dégage énergie et émotion, grâce aux prouesses vocales de la jeune artiste et aux nombreux rythmes endiablés.
Le public a pris beaucoup de plaisir à les découvrir et à les écouter.

Les plus attendus et acclamés ce soir étaient bien sûr les membres du groupe québécois Pascal Picard Band !
Une entrée sur scène vraiment très dynamique, et une prestation qui nous révèle le talent et la virtuosité des instrumentistes : Mathieu Cantin à la guitare, Phil Morissette à la basse, Stéphane Rancourt à la batterie et bien sûr la chanteuse: Pascale Picard. Sous ses airs de jeune adolescente (frange devant les yeux, arborant un T-shirt à l’effigie des Ramones) se cache une vraie « bête de scène » avec une force et une vivacité mettant tout de suite à l’aise et dans l’ambiance son public qu’elle remercie tout au long du concert de leur présence. Pascale, pétillante, drôle et chaleureuse, se donne à fond et l’auditoire le lui rendait bien (surtout « Anne-Marie » une fan des débuts).


Photo : Charlène Moulin-Passebosc


Elle prend le temps de discuter avec son public entre deux chansons, récupère son souffle tout en buvant un verre de rouge après des minutes endiablées comme ce fut le cas avec la chanson qui l’a fait connaître du grand public "Gate 22" dont le public reprenait en coeur le refrain entêtant. En plus des mélodies de l’album "Me, Myself & Us", le groupe (rappelons que ce n’est pas seulement une chanteuse mais tout un groupe) nous a également présenté une toute nouvelle mélodie qui devrait figurer sur leur nouvel album dont la sortie est prévue l’an prochain…

Il faut ajouter qu'en plus de l’incroyable modestie et gentillesse de Pascale, le groupe a su maintenir une excellente ambiance toute la soirée ! Pour résumé, un concert avec de vrais artistes plus proches que jamais du public, qui savent donner ce que le public réclame avec une énergie inépuisable.
Rendez-vous l’an prochain pour un tout nouvel album, à suivre.




Myspace officiel Pascale Picard Band:
http://www.myspace.com/pascalepicard
Myspace officiel Miliana: http://www.myspace.com/milianamusic
GAREAU William TRAN Aurélie
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